Tu me manques. Plus que tout, et à la vie. [LIBRE]

**Messages** : 202 **Date d'inscription** : 05/12/2012

Tu me manques. Plus que tout, et à la vie.
« Le manque reste.
Quoi que je fasse
Il me tient en laisse
Et je me fracture,
Et je me casse »

« Cela fait un moment que je ne suis pas venu te parler. Désolé Maman, j'étais un peu occupé. Mais tu me manques toujours autant tu sais. Je pense toujours à toi, mais je crois que je commence à m'habituer à ton absence. Tu sais le pire, c'est que je vois que même sous sa carapace de chatte joyeuse, Mélodie Paradisiaque souffre. Je la voie se consumer, se torturer l'esprit sans rien faire. Je peux faire quoi, de toute façon ? Je n'arrive même pas à m'en sortir. Je commence tout juste à reprendre goût à la vie. Je ne suis pas encore prêt à aider quelqu'un d'autre. Mais je ne suis pas encore prêt à la perdre non plus. Et ça me fait mal. Parce que je sais que si je ne fais rien, elle va sûrement partir aussi. Comme toi. Et que je vais me retrouver seul. Seul face au monde. Et je ne sais pas si j'en serais capable Maman. Je n'ai déjà plus la force de me lever le matin, mais je le fais. Tu me manques. Chaque heure, chaque minute, chaque secondes. C'est fou hein ? Quand on est apprenti, on t'apprend combattre, à chasser, à respecter les règles. Mais on ne t'apprend pas comment faire quand la personne à qui tu tiens le plus décide de partir le jour de ton baptême. Ca fait déjà 24 lunes que tu es parti. Et je ne m'en suis toujours pas remis. Comment faut-il faire pour s'habituer à vivre avec un fantôme ? Tu me manques. J'ai sûrement l'air fou de te parler comme cela à haute voix. Mais ça me libère, me vide l'esprit. Et puis, ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas venu te parler. »

Le silence se fit entendre. Rouge Sang ne savait pas quoi faire. Continuer de parle à sa mère ne changera rien, elle ne reviendra pas. Et puis, tout ne s’arrangera pas. Il décida de s’assoupir quelques heures, après tout il était en terre libre alors il ne courrait pas de grave danger. Et puis, à part les guérisseurs, il n’y a plus beaucoup de chat qui traîne ici en ce moment. Alors autant en profiter. Une heure…deux heures…trois heures passa avant que le matou se réveilla. Un bruit l’avait sorti de son sommeil. Mais il ne bougea pas. Il resta là, allongé à regarder le ciel se coucher. Au camp on n’avait sûrement pas remarqué son absence. Le bruit se rapprocha. Mais Rouge Sang ne bougea toujours pas.

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Tu me manques. Plus que tout, et à la vie.

Il faisait frais, elle n'aimait pas ça, c'était signe de mauvais temps.Le mauvais temps amène souvent la pluie, et par temps de pluie les proies se cachent, si les proies se cachent, il sera dur de nourrir le Clan.
Stop!! Calme toi! Arrête de penser au pire, un vent frais n'a jamais annoncé la famine d'un Clan..!
Elle était perturbée ces temps ci, mais elle ne trouvais pas la cause de son tourment. Plusieurs fois elle pensa à allée voir Nuage Enchanté, l'apprenti guérisseur, mais à chaque fois elle se résignais, elle avait d'autre choses à penser.
Pourtant ce matin, il lui sembla que tout le clan était habité par la même angoisse que la sienne, pendant que le lieutenant faisait les groupes de patrouille personne ne parla, les anciens ne bavardaient pas, les apprentis ne trépignaient pas, les chatons ne courraient pas , les reines ne grondaient pas.
Oui,tous étaient étrangement calme, beaucoup trop à son goût.

Elle décida de sortir pour se changé les idées, quand aux abords du camp elle sentit une odeur, un des siens était passé par la récemment.
Étrange les patrouilles viennent d'être faites, mais aucune ne prend cette direction.
Elle décida de suivre discrètement la piste, elle elle sorti de son territoire arrivant à la Clairière.
Ici elle aperçut, un chat qui dormait, il lui sembla reconnaitre Rouge Sang.
Oui, c'était lui, seulement elle n'avait été asse discrète et elle sentit qu'il s'était réveillé.
Pour ne pas lui faire peur elle annonça sa présence.
"Rouge Sang? C'est moi Étoile des Brumes, je t'ai réveillé?"

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« Le manque reste.

Quoi que je fasse

Il me tient en laisse

Et je me fracture,

Et je me casse »

« Les jours passés sans toi se font de plus en plus long. Ou c’est peut-être moi qui commence à devenir fou. Regarde dans quel état je suis Maman. Regarde dans quel état tu me mets. La folie. La peur. La peur de quoi ? La peur de ne plus savoir comment vivre, comment respirer. La peur de plus savoir comment aimer, comment détester. La peur de plus savoir comment ressentir une sensation, de ne plus ressentir de sentiment. Tu imagines Maman ? Ne plus rien ressentir, cela doit être horrible non ? On doit se sentir tellement…vide ? Vide de tout, et sûrement de rien. C’est complètement fou, tu ne crois pas ? »

Rouge Sang était allongé, sa cheffe devant lui. Quelle idée avait-il eu de dormir ici. Il était en train de rêver de sa mère, avant de se réveiller en entendant du bruit. Elle lui manquait tellement. Tellement au point qu’il n’était plus qu’un cadavre vivant. Il ne s’en était jamais remis, et il se sent toujours aussi coupable. Pourtant, ce qui s’est passé n’est pas de sa faute. Rien de tout ça est de sa faute. Mais ça le poursuis jour et nuit. Il revoit le corps inanimé de sa mère alors que c’était censé être l’un des plus beaux jours de sa vie. Pourquoi ce jour-là ? Pourquoi de cette façon-là ? Pour le quitter comme ça ? Il n’en avait absolument aucune idée. Cette histoire lui bouffait toute son âme. S’il continue sur cette longueur d’onde, Rouge Sang finirais par mourir. Mais il n’en avait pas conscience. Il n’avait pas conscience de grand-chose, si ce n’est qu’Elle est morte. Rouge Sang repris ses esprits et répondit :

« Non, non J’étais un peu dans mes pensées. »

Après cette réponse brève, le matou se leva, avec un peu de mal. Ses membres étaient engourdis par les heures passées à dormir. Il s’étira doucement, afin de ne pas trop brusquer ses muscles. Puis s’assit et se fit un brin de toilette. Après cette dernière faite, Rouge Sang ne sachant pas quoi faire regarda sa cheffe. Pourquoi était-elle ici ? Très bonne question, que le minet posa :

« Pourquoi es-tu ici ? Il y a un problème au camp ?»

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» Minuscule absence de rien du tout, continuez!
» *Raclement de gorge* Bonjour tout le monde !
» Je m'enfonce! (libre)
» Quelque chose de bizarre...(libre)
» Une chute, bien jolie, mais dangereuse.(Libre)

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